mercredi 2 novembre 2016

Peser sur 2017, oui c'est possible et c'est même très simple

Les évènements de ces derniers mois, avec leur lot d’attentats sanglants[1], de meurtres de policiers et de collaboration active du gouvernement à la destruction de la France via l’invasion migratoire[2], la punition fiscale[3] ou l’endoctrinement à l’école mettent plus que jamais en évidence le danger mortel que court notre pays.

Certains peuvent se dire que plus rien ne peut être fait, voire même qu’il leur importe peu que le projet né avec le baptême de Clovis il y a plus de 1500 ans continue, parce qu’ils n’y croient pas.

A ceux-là, je dis que s’ils veulent se suicider ou devenir esclave des maîtres de demain, qu’au moins ils ne pèsent pas sur ceux qui veulent demeurer libres en vivant debout, au risque de perdre la vie pour cela si nécessaire. Ne pas vouloir aimer la France telle qu’elle est, c’est en réalité choisir ceux qui veulent la remplacer par un magma de sauvages importés dont le seul but est de jouir des femmes de leurs anciens colonisateurs en justifiant cela avec les préceptes barbares d’une secte sanguinaire.

Si cela en choque certains, sachez que je suis bien en dessous de la réalité. Demandez-vous donc plutôt pourquoi on a caché les corps des victimes du Bataclan. Ce que les plus anciens ont vécu avec le soulèvement en Algérie est en train de se reproduire en France, avec en prime la complicité active du gouvernement et des fonctionnaires, la suppression du crime de haute trahison expliquant peut-être en partie leur attitude…

Pour autant, se lamenter ou pleurer ne sert à rien. Rien n’est jamais perdu tant que nous continuons à agir, avec les moyens à notre portée. Celui qui joue les cartes qu’il a en main peut toujours remporter la partie, y compris quand le sort lui est particulièrement adverse.

Dans ce combat pour la défense de notre pays, le plus important est la bataille des idées, parce que celles-ci se traduisent ensuite dans la vie quotidienne. Et pour peser fortement sur les idées, parmi les principales cartes à jouer, il y a la primaire de la droite et du centre.

Ces primaires sont en définitive, du fait que leur vainqueur sera probablement le prochain président, le moment où va se décider la politique des cinq prochaines années et en particulier les idées qui vont animer la vie publique. Et la question essentielle est de savoir si c’est la droite moderne qui l’emportera, cette droite qui n’est rien d’autre qu’une gauche repeinte en bleu qui ne croit ni à Dieu ni à diable et pense qu’il suffit de décréter « l’identité heureuse » pour qu’elle advienne, ou si au contraire c’est la droite classique, enracinée dans la réalité qui fera prévaloir les institutions naturelles de la nation et de la famille.

Or, fait assez providentiel, si la majorité des français est plutôt sur une ligne « classique » d’adhésion aux sociabilités naturelles (famille, village, entreprise, provinces et nation), parmi les sept candidats à la primaire de droite, un seul est sur cette ligne : Jean-Frédéric Poisson[4].

Si donc le sort de notre pays nous importe réellement, alors une opportunité qui est à mon sens une obligation nous est offerte : faire prévaloir la vision classique, fidèle à l’identité chrétienne et européenne de la France en soutenant le candidat qui la représente.

Mais si nous y réfléchissons plus en profondeur, il ne s’agit en fait de rien d’autre que de la fidélité aux principes politiques non négociables proposés par le Pape Benoît XVI aux catholiques et qui à mon sens valent en réalité pour tous les hommes sensés. A savoir le respect de la vie, de la famille et de la liberté d’éducation qui sont les conditions de possibilité d’une société réellement humaine. Sans droit à la vie, aucun autre droit n’est possible, eux dont la finalité est de pouvoir agir en hommes responsables, c’est-à-dire ayant le choix de leurs actes. Sans respect de la famille il ne peut pas y avoir de citoyens, c’est-à-dire des hommes capables de discerner par eux-mêmes le bien du mal, sans dureté de jugement ni tyrannie des émotions. Et former des citoyens implique la liberté pour les parents de choisir l’éducation qui convient le mieux à leurs enfants. Le reste, comme la souveraineté de la nation, la sécurité publique, la nécessaire liberté d’entreprendre ou le devoir de solidarité avec les pauvres, découle naturellement du respect des principes qui précèdent.

Là aussi, autant dans ses prises de positions que dans son action politique, Jean-Frédéric Poisson apparaît comme le candidat le plus idoine. Certainement pas parfait car personne ne peut l’être, mais le plus courageux, cohérent, sérieux, constant, reconnu par ses pairs et du coup qualifié.

La primaire de la droite et du centre apparaît donc comme un lieu naturel de l’action politique spontanée née autour de La Manif Pour Tous et des initiatives qui ont émergé avec elle. Beaucoup ont perçu que si les manifestations étaient importantes et nécessaires elles étaient à elles seules insuffisantes. L’apparition de mouvements comme Sens Commun – y compris dans son échec par la trahison des promesses – montre qu’il faut peser plus sérieusement sur les politiciens. Et pour cela, la primaire est l’occasion unique de leur rendre la monnaie de leur pièce : faire émerger, comme aux Etats-Unis un candidat réellement en phase avec le peuple et non choisi par défaut parmi des apparatchiks sans scrupules ni convictions.

Vous voulez pesez ? Une manière tout simple est donc de sortir deux euros de sa poche et de consacrer une petite demi-heure pour aller voter pour Jean-Frédéric Poisson à la primaire de la droite et faire ainsi la nique aux Fillon, Copé, Juppé, Sarkozy et tous les autres traîtres à la France et aux français, en fait à ces types qui vous cocufient depuis 40 ans.







[1] Attaque contre le Journal Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, contre l’Hypercasher de la porte de Vincennes à Paris, contre la salle du Bataclan le 10 novembre 2015, contre les spectateurs du feu d’artifice du 14 juillet 2016 à Nice, contre un couple de policier à Magnanville le 20 juillet 2016, contre un prêtre célébrant la messe le 26 juillet 2016 à Saint Etienne du Rouvray. Au total entre janvier 2015 et octobre 2016, plus de 400 ressortissants français sont morts victimes de terroristes et plus de 800 autres ont été blessés.
[2] Le 10 octobre 2016, le premier ministre Manuel Valls annonce - en violant ouvertement la loi - que le gouvernement entend répartir arbitrairement 10000 clandestins squattant la « Jungle de Calais » dans toute la France, en réquisitionnant ou en se faisant mettre à disposition des locaux (résidences de vacances, maisons de retraite, centres d’accueil pour SDF). A cette occasion on apprend que le budget consacré à cette opération est de 703 Millions d’Euros contre 1,3 Milliard pour l’accueil des 200.000  SDF recensés en France.
[3] De mai 2012 à octobre 2016 la ponction fiscale sur les familles s’est accrue de 20 Milliards d’Euros, soit une augmentation jusqu'à 26% de l'impôt sur le revenu. Abaissement du quotient familial de 3000 à 2500 € par part, suppression de la demi-part supplémentaire pour le veufs et les femmes ayant élevé trois enfants ou plus, fiscalisation des pensions de veuvage et des rentes éducation, etc.. http://argent.boursier.com/impots/analyses/impots-depuis-2012-la-note-des-familles-aisees-a-ete-considerablement-alourdie-3810.html  
[4] Voir en particulier l’entrevue accordée par Guillaume Bernard à Famille Chrétienne sur le premier débat de la primaire de la droite et du centre. http://www.famillechretienne.fr/politique-societe/politique/le-debat-des-primaires-la-guerre-des-modernes-contre-les-classiques-205494