mardi 19 octobre 2021

Et que sert-il à un homme de sauver son pays, s'il perd son âme?

Tout personne sensée ne peut que se réjouir que le sort de la nation française soit le sujet principal du débat politique, puisque c’est sa juste place. En définitive, lorsque l’on discute de politique étrangère, de taxes ou plus humblement de la collecte des ordures, l’assomption implicite est la recherche du bien du peuple et du territoire qu’il habite.

Le peuple se constitue en nation quant à sa dimension strictement ethno-géographique s’ajoute une dimension spirituelle, c’est-à-dire l’incarnation d’une foi religieuse dans une façon de penser et d’agir, une anthropologie, que l’on appelle communément une « culture » qui est tout à la fois une langue, une psychologie, une gastronomie, une littérature, un art d’aimer, une musique, etc…

Quand l’une de ces deux dimensions périclite, la nation se retrouve en danger, parfois de mort, un phénomène dont l’histoire humaine n’est pas avare. Qui se souvient des ruthènes, des saxons des ibères et autres pays disparus ?

L’urgence la plus visible pour la France est à l’évidence la submersion migratoire qu’il faut être volontairement aveugle pour ne pas voir.

Pour autant, et pour reprendre la description du Général de Gaulle, si effectivement nous sommes avant tout un peuple de race blanche, nous sommes aussi de religion chrétienne et de civilisation gréco-romaine. Et là aussi il y a urgence, peut-être même plus grave encore que la submersion migratoire.

Si nous sommes tellement submergés par l’immigration ce n’est pas tant du fait des immigrés que du nôtre. Le Japon qui a des problèmes démographiques autrement plus sérieux que la France régule très bien son immigration et le Royaume-Uni a été parfaitement capable de tarir les flux à l’occasion du Brexit. Les immigrés rentrent en France parce que le parti de l’état, c’est-à-dire de tous ceux qui en tirent profit, les font rentrer : affairistes sans scrupule du bâtiment ou des services, hôpitaux publics racketteurs de médecins étrangers, associations complices de traite humaine, consommateurs de drogue, politiciens en manque d’électeurs, etc… Ce que qui été fait volontairement peut être défait, ne serait-ce qu’en appliquant la loi, qui permet déjà de déchoir de sa nationalité le français qui se comporte comme le national d’un pays étranger.   

En matière religieuse, l’attitude la plus sage est celle de Clovis, plus tard imité par Henri IV et Napoléon : la France est catholique et se meurt quand elle renie sa foi. Sans avoir besoin de prosélytisme, un soutien de bon aloi du clergé fidèle au Credo catholique est suffisant pour inverser la tendance. Dans ce domaine, l’une des décisions les plus nécessaires est le rappel que la neutralité religieuse ne peut pas exister. La loi de séparation de 1905 est d’abord une hérésie politique, avant même d’être un problème religieux. La cause première de l’islamisation de la France est la persécution larvée de l’état contre le catholicisme, qui conduit au désarmement spirituel de la nation. Dans ce domaine on ne peut pas espérer parvenir à un résultat différent de celui obtenu en Algérie où le pouvoir a empêché la conversion de la population de peur de voir les innovations de la révolution française contestées. Charles de Foucauld a déjà tout dit dans ce domaine.

Reste la question de la civilisation gréco-romaine, sans doute le pilier le plus en danger de notre identité. La France c’est l’alliance de la liberté des francs avec la rigueur de la juste loi, celle conforme à la raison, simple et identique pour tous à situation égale. La France d’avant la révolution était « hérissée de libertés » obtenues par la lutte armée, pour des services rendus, en contrepartie de l’entrée dans le royaume ou bien par concession. Si la révolution a grandement restreint les libertés individuelles, au nom du « bien de la nation » le XIX° siècle a permis leur reconquête progressive, avec leur apogée entre 1880 et 1914, coïncidant avec l’une des périodes les plus dynamiques de notre histoire. Cette loi, pour être vraiment juste doit être librement acceptée, ce qui était la mission des états généraux, seuls habilités à légiférer jusqu’à la révolution. Le roi n’avait que le pouvoir de prendre des décrets et les juges d’appliquer la loi, même si leurs abus respectifs ont conduit à l’impasse qui a débouché sur la révolution.

Or cette grande tradition de la libre acceptation d’une loi simple et juste, complétée de garanties individuelles est en train de disparaître sous nos yeux, en particulier sous prétexte de Covid, même si le problème dans sa forme actuelle remonte à la 1ère guerre mondiale. Nous ne devons pas accepter le narratif de la crise sanitaire car rien ne justifie de nous priver de nos libertés pour « notre bien ». A la fin, ce n’est pas l’état qui subira les conséquences trop souvent mortelles de ses décisions, mais nous, et ce n’est pas lui qui devra rendre compte de sa vie, mais chacun pour son compte puisque de toute façon l’état résulte des décisions de personnes individuelles, acceptées ou non par d’autres individus. Pour cette raison, le passe de la honte doit être dénoncé pour ce qu’il est : une mise en esclavage de la population, pas mieux traitée que le bétail et pucée comme lui.

Il n’est donc pas suffisant de trouver excessives ou inadaptées les confiscations de libertés qu’ont subi les Français, parce qu’une France privée de libertés, privée du respect de la responsabilité individuelle, privée du droit de choisir les soins que l’on reçoit, ce n’est plus la France, ce n’est plus le pays de la liberté, c’est une dictature, tout saucisson pinard qu’elle puisse être. Au risque de ressasser des souvenirs pénibles, c’est Vichy qui a créé les Ordres professionnels – médecins et avocats en tête – pour soumette les indépendant à la tutelle de l’état. C’est le même Vichy qui a collectivisé la retraire en spoliant les fonds de pensions créées conjointement par les patrons et les ouvriers. C’est encore Vichy qui a préparé la Sécurité Sociale qui distribue l’argent de nos cotisations à la terre entière. Et c’est toujours Vichy qui a inventé les interdictions professionnelles sont souffrent aujourd’hui les soignants et pompiers qui ne veulent pas se faire injecter un produit expérimental interdit dans un nombre croissant de pays.

 De quoi nous sert d’être sauvés de la submersion migratoire si c’est pour être transformé en une version gauloise de la Chine communiste avec crédit social, contrôle des déplacements et élimination des récalcitrants ?

Trop de pays se sont déjà engagés dans la pente glissante d'une gouvernance totalitaire, avec d’ores et déjà des abus inacceptables pour passer dessus. Si la France doit rester la France, que ce soit toute entière et pas hémiplégique. De quoi nous servirait d’avoir un Macron patriote à la place du cosmopolite actuel ? Le goût de l’œil arraché ne change pas parce que l’on exalte la Seine à la place du fleuve Congo.  Faudra-t-il que ceux que le « passe sanitaire ne dérange pas » soient piqués de force deux fois par ans pour ouvrir les yeux ? 

Ceux qui disent vouloir sauver la France tout en faisant l’impasse sur nos libertés sont des imposteurs ou des inconséquents. Ils doivent donc être combattus avant qu’ils ne puissent nuire : nous n’avons pas les moyens de nous offrir un échec de plus. 

dimanche 3 octobre 2021

Zemmour-Trump contre Macron-Biden : l’élection volée, épisode 2

Eric Zemmour a laissé entendre que s’il devait être candidat, il ferait un remake français de Trump 2016. Une information qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd si l’on compare les manœuvres en cours autour de Macron avec celle des soutiens Démocrates de Biden. 

En 2016 Trump a utilisé les médias à contrepied en les faisant hurler à l’unisson contre lui, ce qui en plus de lui permettre de substantielles économies de frais publicitaires a rallié la population à sa cause sur le thème « les ennemis de mes ennemis sont mes amis ». Et Zemmour de jouer brillamment une adaptation de ce classique de la politique, les peuples, comme les journalistes ne pouvant rien apprendre, puisque par bonheur la génération montante ne peut pas télécharger les souvenirs des anciens. 

En 2020 les Démocrates, averti des talents du personnages ont décidé de voler l’élection, ce que Trump a dénoncé depuis le premier jour, sans que les élus Républicains américains ne s’en émeuvent avant qu’il ne soit trop tard. Peut-être faut-il lier cette torpeur non seulement aux menaces d’agression des démocrates, mais aussi dans un certain nombre de cas à la générosité des vendeurs de machines à tricher voter, comme par exemple pour le gouverneur de Géorgie. La poussière de l’élection retombée les tribunaux et les journaux à leur suite commence à reconnaître que oui, l’élection a été volée, mais tant pis, c’est trop tard

Un homme averti en vaut deux et qui veut faire du Trump doit s’assurer qu’il joue bien la pièce de 2016 et pas celle de 2020. Et quel que soit le candidat, il ferait bien de se poser quelques questions en comparant les mesures prises en 2020 au Etats-Unis et celles en cours de préparation en France. 

Personne n’a oublié que l’extension des modalités de vote par correspondance aux Etats-Unis a donné lieu à une augmentation vertigineuse du vote par correspondance et des accusations de fraudes associées, lesquelles ne sont toutefois que l’aspect visible d’une conspiration dont les auteurs se vantent publiquement maintenant qu’elle a réussi. 

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, on comprend mieux les récentes tentatives de faciliter la fraude électorale en France : tentative d’introduire le vote électronique en avance le 16 février au 2021 au Sénat, proposition de loi de vote par correspondance le 21 septembre 2021 et maintenant l'arnaque de la prolongation du passe sanitaire jusqu’après les élections présidentielles, complaisamment relayée par la presse du régime

Il est à cet égard instructif de lire l’étude de l’observatoire du vote français sur la fiabilité du vote électronique en France de 2007 à 2012 : 34,4 % de bureaux de vote électroniques en erreur contre 9,7 % des bureaux papier. Lors de élections de 2017, cet écart était de 4,5 à 5,5 pour 1. Et on parle ici de vote dans des bureaux physiques, pas d’un vote par internet… Sans doute est-ce la raison pour laquelle Gérald Darmanin était encore opposé au vote par correspondance en novembre 2020. Sa récente capitulation sur cette question serait-elle liée aux derniers sondages pour la présidentielle ? 

Les mêmes qui veulent l’étendre aujourd’hui ont hier supprimé le vote par Internet pour les français de l’étranger à cause … du risque d' « opérations hybrides » à moins que ce ne soit dans le cas d’espèce parce que ces français-là ne votaient pas comme il faut

Le pass de la honte - où le citoyen devient bétail - est à cet égard l’instrument le plus pernicieux puisqu’il permet d’écarter à n’importe quel moment une part importante de la population en changeant les règles, comme c’est le cas depuis le début de l'affaire "SARS-CoV-2" rebaptisé Covid19 par la propagande. Rappelons-nous qu'acheter des masques était interdit sous peine d'amendes en mars 2020, comme certains en ont fait les frais, puis que le même masque est devenu obligatoire y compris seul sur la plage, là aussi à coup d'amendes et de miliciens policiers, voire de prison.

La promesse qu’il ne sera pas étendu aux activités politiques, vote inclus, n’engage que ceux qui y croient. Et croire encore le gouvernement alors qu’il ment de façon systématique et constante relève au mieux de la complicité, au pire de la duplicité. 

Dès lors, un maire soucieux de la vérité des urnes ne peut pas se satisfaire du pass sanitaire, à moins de soutenir la volonté de frauder du pouvoir en place. Bien évidemment, comme garant des listes électorales et de la sincérité des scrutins, il n’autorisera pas la validation des votes par correspondance, encore moins par voie électronique, mais il fera diffuser le dépouillement des votes en direct sur internet. Qu’il ne soit pas dit que les votes des gens confiés à sa protection aient été volés.